PS : Tu me manques de Brigid Kemmerer

PS : tu me manques

Brigid Kemmerer

Romance contemporaine

Juliet a toujours écrit à sa mère. Depuis sa mort soudaine, cette habitude est pour elle comme une bouée de sauvetage. Même si les courriers de Juliet restent sans réponse, elle continue de les déposer sur sa tombe chaque semaine.
 
Declan n’aurait jamais cru qu’une lettre pourrait changer sa vie. Pourtant, celle qu’il trouve au cimetière, où il fait des travaux d’intérêt général après le lycée, le touche profondément… Et il ne peut s’empêcher d’y ajouter deux mots.
 
Commence alors une correspondance inattendue entre Le Crépuscule et La Fille du Cimetière, deux étrangers que tout oppose. Ce qu’ils ignorent, c’est que leurs routes se sont déjà croisées…

Depuis le temps !

Depuis le temps que j’entendais parler de ce bouquin, depuis le temps que je voulais le lire ! Je ne sais plus exactement quand il est sorti, mais je me souviens qu’à l’époque, il avait fait grand bruit. J’avais eu envie de le lire, et puis l’idée m’était passée et finalement je l’ai revu sur les étales de ma librairie et je me suis dis : pourquoi pas ? Et spoiler alerte : j’ai bien fait de le prendre car cette lecture a été tout autant dure à lire que rafraichissante (non, pas du tout contradictoire).

Un roman qui prend aux tripes.

Il y a peu de romans qui me prennent réellement aux tripes. J’ai évidemment mes petits moments de colère, de tristesse et de joie, mais c’est assez rare que j’ai mal au ventre de désespoir ou de stress. Ici, ça a été le cas. Suite à certaines révélations (et à de sacré retournements de situations !) je me suis surprise à vraiment angoisser pour les personnages et leurs relations. J’étais vraiment mal et j’étais à deux doigts de me spoiler la fin du livre pour connaître le fin mot de l’histoire.

Des personnages très intéressants.

Dans PS : tu me manques, j’ai aimé plusieurs choses. Tout d’abord, le fait que les héroïnes et héros étaient faillibles et imparfaits. Ils sont parfois chiants, mais toujours attachants. J’ai aussi adoré les personnages secondaires qui, pourtant, m’ont (presque tous) fait grincer des dents. J’ai ressenti un profond sentiment d’injustice parfois par rapport à certaines situations, notamment au niveau de la position de l’enfant par rapport aux parents. J’ai trouvé que certains parents étaient odieux et s’en sortaient un peu trop bien avec une petite pirouette de « c’était donc ça son excuse » et qu’on faisait porter le chapeau à l’enfant.

Je ne sais toujours pas à ce jour, si j’ai aimé cette réalité (car le fait est que, bien souvent, on donne raison aux parents et tort aux enfants), ou si ça m’énervait vraiment et que j’avais envie de distribuer quelques gifles.

Le mot de la fin ?

Si j’ai aimé la globalité de ce roman, je suis cependant un peu déçue par la fin. Certes l’écriture est simple et addictive, les pages se tournent vite, cependant, j’ai trouvé la fin un peu décevante, dans le sens où selon moi, elle était trop abrupte. Je m’attendais à quelque chose d’autre, d’un peu plus poussé, surtout au niveau des personnages et de leurs relations entre eux (qu’ils soient principaux ou secondaires).

J’ai cependant beaucoup aimé ce roman et je suis contente de m’être enfin penchée dessus !

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