Le prince cruel d’Holly Black

Le prince cruel

Holly Black

Fantastique

Jude a 17 ans et vit à la Haute Cour de Domelfe dans le royaume de Terrafæ. Enlevée au monde des mortels lorsqu’elle n’était qu’une enfant et élevée avec ses sœurs parmi les puissants, elle a appris à se protéger des sortilèges et à se battre à l’épée. Pourtant, elle subit jour après jour les moqueries et les insultes. Car elle n’est qu’une humaine, vouée à la mort, dans un monde où règnent les Fæs, créatures sublimes, immortelles… et cruelles. 
Personne ne la hait plus que le Prince Cardan. Le plus jeune des héritiers de la couronne semble décidé à lui nuire. Jusqu’à la tuer ? Mais Jude, elle, est prête à tout pour gagner sa place à la cour et reprendre le pouvoir sur sa vie. 

Un titre prometteur.

Quand j’ai lu le résumé du « prince cruel », je me suis tout de suite dit que ce titre était pour moi. On était dans de la romance sur fond de fantasy, avec un prince cruel (mais qui ne le serait certainement pas tant que ça), et une héroïne prête à en découdre. Les avis dithyrambiques n’ont pas non plus été sans impact dans mon acquisition de ce livre !

Sauf que …

J’ai très vite déchanté. J’ai lu ce livre juste après « le sang et la cendre » de Jennifer L. Armentrout, et je ne sais pas si c’est à cause du fait que ce roman était adulte, mais j’ai trouvé que « le prince cruel » faisait vraiment livre pour enfant, mais pas dans le bon sens du terme. A peine le livre commencé, j’ai trouvé une réelle immaturité, autant au niveau des personnages que de l’écriture.

D’abord, la plume d’Holly Black.

Je vais peut être m’attirer les foudres de celles et ceux qui ont aimé, mais je n’ai pas du tout accroché. Je l’ai trouvé très malheureuse et vraiment … mauvaise. Je suis peut être un peu dure. Si son écriture n’est pas nulle en soit, c’est plutôt le développement de l’histoire qui est très moyen. On passe du coq à l’âne, Holly Black ne prend pas le temps de développer ses scènes, ce qui donne un tout assez creux et vide de sens. Inintéressant même. On a un peu l’impression d’une liste de course, avec des scènes qui se suivent sans grandes logiques.

Ensuite, les personnages.

Creux, eux aussi. Et c’est là que le bat blesse car autant je peux m’accommoder d’une histoire un peu tirée par les cheveux, autant j’ai beaucoup de mal à faire avec des personnages qui ne me parlent pas. Je n’ai vraiment pas réussi à comprendre leur logique. Autant les personnages semblaient avoir 12 ans dans leurs réactions alors qu’ils sont censés en avoir 17, autant ils agissaient comme des adultes sur certains points (notamment dans leurs relations amoureuses ou au niveau de la violence). Ce qui est sûr, c’est qu’ils étaient tous insupportables. Je donne un peu de crédit à Vee (une des sœurs de Jude), et encore, je me demande si ce n’est pas parce qu’on ne l’a que peu vu. Le fait est qu’elle reste quand même celle avec le comportement le plus logique. June passe du coq à l’âne et se croit rebelle alors que, soyons honnête, elle est, tout au plus, en crise d’adolescence.

Je ne parlerais pas non plus de Cardan et les autres que j’ai trouvé imbuvables.

Un monde qui manque cruellement de développement.

Pourtant il y avait du potentiel. Après tout, un monde avec des faes, c’est toujours sympathique à décrire, c’est là où la fantasy est géniale : vous pouvez laisser libre cour à votre imagination tout en vous basant sur des choses existantes ! Et pourtant … Holly Black parle de beaucoup de créatures sans jamais en donner une description détaillée, on se retrouve donc dans un univers qui nous est étranger, à devoir faire des allers-retours avec les notes de l’éditeur en fin de livre.

On a un mix bizarre avec trop d’informations sur certains points et pas assez sur d’autre (les plus importants, hélas). L’intrigue politique est quant à elle si bancale que, même si j’ai pu être surprise, c’était plus parce que je ne voyais pas où elle voulait en venir et que je trouvais ça gros comme une maison que parce que je trouvais ça génial.

Clairement, ce livre a fait un flop du début à la fin pour moi, et j’ai terminé les 100 dernières pages en diagonale.

5 commentaires sur “Le prince cruel d’Holly Black

  1. Je n’ai pas vraiment pris le temps d’analyser le style de l’autrice mais j’ai été, comme toi, déçue par ce premier tome, je ne comprends pas sa popularité. Les personnages ne m’ont fait ni chaud ni froid, Cardan est lin d’être le prince cruel qu’n m’a vendu et je trouve même étrange qu’il soit le personnage mis en avant dans les titres de la trilogie alors que finalement, je le trouve très secondaire.
    Heureusement, j’ai trouvé le tome 2 beaucoup plus réussi.

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  2. Me voilà rassurée par un avis qui rejoint le mien sur ce premier tome. A force de voir passer cette saga sur bookstagram, je m’attendais à mieux. Le récit est presque brouillon et Jude est imbuvable. Je ne comprenais rien à son comportement !

    Merci pour ton avis, je me sens moins seule ! 😅

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  3. C’est un livre vraiment ennuyant. Je ne suis pas arrivée à lire plus de 40 pages sans m’endormir. Tout est prédictible. Les scènes qui pourrait être intéressantes sont très mal écritent. Il y aurait pu avoir tellement d’opportunité pour du danger, des retournements, … et en plus le monde des faes n’est pas du tout exploité, on ne sait rien sur ce peuple. L’autrice n’a pas fait son travail. Aussitot lu, aussitot oublié. Ma note : 6/20

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    1. Je suis totalement d’accord avec ton analyse ! Je n’ai vraiment pas compris pourquoi tout le monde avait été à fond derrière cette série. Une amère déception ! Un monde rempli de faes a tellement de possibilités … bref au suivant !

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