Ce que murmure le vent d’Amy Harmon

Ce que murmure le vent

Amy Harmon

Romance fantastique

« New York, 2001. Pour respecter les dernières volontés de son grand-père adoré, Anne Gallagher fait le voyage de Brooklyn jusqu’à Dromahair, un petit village du nord de l’Irlande, afin de disperser les cendres de son aïeul sur sa terre natale. Avalée par le brouillard au milieu du lac où elle lui fait ses derniers adieux, elle est victime d’une mystérieuse attaque… Quand Anne se réveille, elle est en 1921, dans le domaine de ses ancêtres où tous semblent penser qu’elle est son arrière-grand-mère disparue lors de la sanglante Insurrection de 1915. Perdue au coeur des heures les plus sombres de l’histoire irlandaise, alors que grondent déjà la guerre civile et le chaos, la jeune femme du xxie siècle doit tout réapprendre. Déchirée entre son désir de retrouver la vie qui était la sienne et la folle liberté que lui offre ce nouveau départ, Anne réussira-t-elle à trouver sa place ? Avec une précision historique remarquable et une écriture d’une grande élégance, Amy Harmon nous offre, à travers un pan étourdissant de l’histoire irlandaise, une éblouissante épopée familiale. »

On ne dit jamais non, à du Amy Harmon !

Avec Becca Fitzpatrick, Amy Harmon fait partie de mes valeurs sures, surtout lorsqu’il s’agit de lire une bonne romance bien réconfortante. J’aime sa manière d’écrire ses histoires, de choisir ses personnages et de développer leur amour. On a rarement des scènes trash, et on est bien plus souvent dans la romance romantique que toxique ou crue. J’ai donc foncé quand j’ai vu que Ce que murmure le vent était enfin sorti aux éditions Charleston.

Passée à côté ?

Je ne sais pas si c’est la période dans laquelle je l’ai lu, mon état d’esprit sur le moment ou juste le fait que ce roman était moins pour moi, mais j’ai beaucoup moins accroché qu’à la lecture de Nos faces cachées ou de L’infini + un. Autant j’avais adoré ces romans (beaucoup moins accroché à La loi du cœur, mais là c’est parce que je ne supportais pas le personnage principal), autant j’ai eu plus de mal à rentrer et à m’imprégner de Ce que murmure le vent qui est beaucoup plus contemplatif. Bref, toujours est-il que j’ai mis beaucoup de temps à terminer ce roman. Je ne l’ai pas détesté, j’ai même beaucoup aimé certains passages, mais je n’ai pas retrouvé ce petit truc que me fait Amy Harmon – presque – à chaque fois.

Trop adulte ?

J’ai 27 ans, et pourtant j’ai l’impression que cette romance était un peu trop adulte pour moi. Il y avait un petit manque de ce frisson qu’Amy Harmon arrive à faire passer avec ses romans adolescentes. J’ai peu réussi à m’attacher aux personnages, et le contexte historique m’a peu intéressé (même si habituellement, j’aime beaucoup me plonger dans une tranche d’Histoire). Je suis restée assez distante tout du long, même si j’ai eu le frisson à quelques moments en me demandant ce qu’il allait advenir de nos deux tourtereaux.

Une fin qui ne plaira pas à tout le monde.

Personnellement, j’ai adoré ce parti pris. J’espérais d’ailleurs que ça irait dans ce sens, et je n’ai pas été déçue. Certains diront qu’elle n’est pas originale, j’ai trouvé au contraire que, pour une fois, Amy Harmon faisait le choix du cœur et pas de la raison ou du frisson. Certains n’aimeront pas ce côté peut être « trop simple », mais ce n’est pas quelque chose qui m’a dérangé.

Une écriture égale à elle même.

J’aime vraiment la manière d’écrire d’Amy Harmon, c’est ce qui fait, avec ses personnages attachants, que j’arrive à rentrer assez rapidement dans ses romans. Si sa plume ne change pas dans Ce que murmure le vent, j’ai moins accroché aux situations créées et aux thèmes traités. Ça n’en reste pas moins une belle lecture, elle m’aura juste moins transportée que les autres.

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